MFI est le fruit de plus de trente ans d'expérience en protection incendie sur les plus gros chantiers français. Elle s'inscrit dans un contexte où le feu est encore l'une des causes les plus importantes d'accidents domestiques et de dégâts matériels.
En France, chaque année, plus de 300 000 incendies se sont déclarés, dont 81 000 feux d’habitations, 6 500 d’établissements recevant du public (ERP) et 5 500 d’entrepôts et locaux industriels. Ces incendies ont fait 15 500 victimes dont près de 460 morts majoritairement dus à l’inhalation de fumées. Le coût direct de ces incendies serait estimé à plus de 2 milliards d’euros.
Le feu, en quelques chiffres :
La population française s’agrandit et, malgré une baisse du nombre de permis de construire, le parc immobilier en France ne cesse de s’étoffer. Ces évolutions font que les risques d’incendie se multiplient. Pour pallier ce phénomène, les produits de la construction doivent être de plus en plus performants.
C'est dans ce cadre que MFI conçoit et fabrique des produits industriels performants adaptés aux entreprises d'installation et à la hauteur des enjeux de la sécurité incendie.
Pour diminuer les risques et les accidents en cas d’incendie, les bâtiments font l’objet de dispositions, d’arrêtés et d’exigences réglementaires fixés par les pouvoirs publics français et dont les objectifs sont de :
La réaction au feu est l’ensemble des propriétés d’un matériau de construction qui contribuent à la naissance et au développement d’un incendie :
Les méthodes d’essai et le classement de réaction au feu sont fixés dans l’arrêté du 21 novembre 2002 relatif à la réaction au feu des produits de construction et d’aménagement (peintures, revêtements muraux, etc.).
Les Euroclasses, système en vigueur à l’échelle européenne (NF EN 13501-2), s'appliquent à tous les produits de construction et d’aménagement relevant d’une norme harmonisée (soumis au marquage CE) :
Classes de performance de réaction au feu | Critères complémentaires de classement | ||
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A1 | Aucune contribution au feu, même dans le cas d’un feu très développé | s |
Production de fumées s1 : très faible production de fumées s2 : production limitée de fumées s3 : production élevées de fumées |
A2 | Très faible contribution au feu | ||
B | Contribution faible au feu | d |
Production de gouttelettes et/ou de particules enflammées d0 : pas de gouttelettes/particules enflammées d1 : gouttelettes/particules enflammées ne persistant pas plus de 10s. d2 : gouttelettes/particules enflammées |
C | Contribution significative au feu | ||
D | Contribution élevée au feu | ||
E | Contribution importante au feu |
Exemples de produits visés par ce classement : isolants, plaques de plâtre, joints et systèmes de calfeutrement, matériaux d’aménagement et de décoration, enduits, vernis, etc. |
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F | Pas de comportement en réaction au feu déterminé |
La résistance au feu est la capacité d’un élément de construction à remplir sa fonction malgré l’action d’un incendie au moins le temps nécessaire à l’évacuation des occupants et à l’intervention des secours.
Les méthodes et les conditions d’évaluation des performances de résistance au feu des éléments de construction sont définies dans l’arrêté du 22 mars 2004 modifié relatif à la résistance au feu des produits, éléments de construction et d’ouvrages.
En classification européenne, 3 critères principaux R, E et I sont définis :
Ils sont attribués aux éléments selon leur fonctionnalité :
A ces critères principaux peuvent être associés des critères optionnels : W (Rayonnement), M (Action mécanique), C (Fermeture automatique), S (Etanchéité aux fumées), G (Résistance la combustion de suie), K (Protection contre l’incendie).
Le degré de résistance au feu s’exprime alors en minutes : 15 – 20 – 30 – 45 – 60 – 90 – 120 – 180 – 240 – 360.